Déclaration conjointe de l’AGEPI et de l’AGUIPEL relative à un journaliste brutalisé par la garde présidentielle
L’Association guinéenne des éditeurs de la presse Indépendante (AGEPI) et l’Association guinéenne de la presse en ligne (AGUIPEL) ont appris avec indignation le traitement violent et brutal infligé le samedi 25 juin 2016 par la garde rapprochée du Président de la République au reporter du journal hebdomadaire ‘’le Populaire’’, Abdoul Malick Diallo au siège du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG-Arc-en-ciel)
Tout en s’insurgeant contre la présence effective du Président de la République au siège d’un parti politique, en violation flagrante des articles 38 et 45 de la Constitution, les deux associations affirment que les journalistes ne sauraient être des cibles dans leur quête quotidienne d’informations crédibles et objectives sur le terrain et devraient, au contraire, bénéficier de la protection de tout le monde.
Les deux associations condamnent toutes violences perpétrées contre les journalistes d’où qu’elles proviennent et exhortent les partis politiques à prendre des mesures idoines en vue de la protection des journalistes à leur siège.
Les deux associations prennent l’opinion nationale et internationale à témoin et n’accepteront aucun recul de la liberté de la presse, acquise après des années de lutte.
Elles se réservent donc le droit de porter plainte contre x pour destruction de matériels de travail, de coups et blessures volontaires contre un journaliste dans l’exercice de sa profession.
Pour AGEPI ; Pour AGUIPEL
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