Brésil/Scandale Petrobras: démission d'un troisième ministre
Un troisième ministre du gouvernement brésilien par intérim de Michel Temer – au pouvoir depuis moins d’un mois – a démissionné jeudi après avoir été accusé d’être impliqué dans le scandale de corruption Petrobras.
Le ministre du Tourisme, Henrique Alves, a démissionné, ont indiqué à l’AFP des sources de la Présidence, sans plus de détails.
M. Alves a été accusé mercredi d’avoir reçu 1,5 million de reais (plus de 440.000 dollars) de pots-de-vins de la part de Sergio Machado, ex-président de Transpetro, une filiale du géant public pétrolier.
M. Temer, membre du PMDB (centre droit), a pris le pouvoir le 12 mai, après la mise à l’écart provisoire par le Sénat de la présidente de gauche Dilma Rousseff pour maquillage des comptes publics.
Mme Rousseff considère M. Temer, qui était son vice-président, comme un traître ayant ourdi un coup d’Etat parlementaire.
Au cours des vingt premiers jours de gouvernement, M. Temer avait déjà dû essuyer le départ de son puissant ministre de la Planification, Romero Juca.
Le ministre affirmait dans des enregistrements, réalisés à son insu par M. Machado, qu’il fallait changer de gouvernement pour freiner l’hémorragie provoquée par l’enquête Lavage Express sur l’affaire Petrobras, qui a déjà conduit en prison de nombreux hommes d’affaires, ex-directeurs de Petrobras et responsables politiques.
Quelques jours après, c’était au tour du ministre de la Transparence, Fabiano Silveira, de démissionner, lui aussi enregistré par M. Machado en train de critiquer l’enquête.
Dans des déclarations rendues publiques mercredi, l’ancien dirigeant de Transpetro a affirmé, dans le cadre d’un accord passé avec la justice pour réduire sa peine, avoir donné des pots-de-vin à M. Temer lui-même et à plus d’une dizaine d’hommes politiques, dont l’actuel président du Sénat Renan Calheiros, et le ministre du Tourisme qui vient de démissionner.
Les dénommées délations récompensées, comme celle de M. Machado, sont la base de l’enquête Lavage express sur la corruption au sein de Petrobras.
Jeudi, Michel Temer a qualifié de légères et mensongères les accusations de corruption faites à son encontre par l’ex-président de Transpetro.
Je ne vais pas tolérer de telles affirmations, a déclaré M. Temer, visiblement irrité, dans une allocution télévisée au palais présidentiel.
AFP
Tu ne vas pas tolerer quoi vieux corrompu???
Le peuple de Guinee’ et le peuple de Bresil demandent ensemble le depart sans condition de Michel Temer,le faux president putshiste et Dadis Camara Bresilien.
On s’en fout des departs de ces ministres qui ne sont que des seconds couteaux.
Ces 2 peuples amis et freres,lies par l’histoire,le passe’ et le futur,exigent le depart immediat de Temer qui n’a aucune legitimite’.
Enfin,les peuples de Guinee’ et du Bresil mettent en garde le peuple Senegalais,qui est contre l’interet de la Guinee’ et du Bresil.
Nous demandons au Senegal d’annuler la manifestation de soutien au putshistes Bresilien prevu demain a Dakar,dans le pays des vauriens Senegalais danseurs de sabar et croqueurs d’arachides.
Que les Senegalais se mettent a l’ecart car nous savons que Michel Temer a convoye’ plusieurs caisses d’argent a Dakar pour organiser cette manifestation fantoche.Pour donner l’impression qu’il est soutenu alors que nous savons que ce putshiste est desormais encercle’ comme un rat.
Donc nous mettons le Senegal en garde de ne pas franchir la ligne rouge.
Un peuple vaurien prevenu en vaut 2.