Autriche: le nouveau président veut rassembler un pays divisé
Le nouveau chef d’Etat autrichien, Alexander Van der Bellen, qui l’a emporté d’une courte tête sur son adversaire d’extrême droite s’est engagé lundi à « être un président au-dessus des partis » pour représenter « dans toute sa diversité » un pays dont le scrutin a révélé les divisions.
Il a ajouté vouloir « travailler pour gagner la confiance des électeurs de M.(Norbert) Hofer », son adversaire d’extrême droite (FPÖ) qu’il a devancé de 0,6 point.
« On a beaucoup parlé des lignes de fracture de ce pays, entre hommes et femmes, villes et campagnes, riches et pauvres, nous pouvons aussi considérer ça comme le fait que nous sommes les deux moitiés qui constituent l’Autriche et que chaque moitié est aussi importante que l’autre », a ajouté cet ancien dirigeant des Verts qui se présentait sous l’étiquette d’indépendant.
« Il nous faut maintenant nous occuper de l’Autriche dans toute sa diversité », a-t-il conclu lors d’une rencontre avec la presse.
En Autriche, le président n’intervient pas dans la gestion quotidienne du pays mais dispose de prérogatives importantes comme celle de révoquer le gouvernement, une option que n’avait pas exclu le candidat du FPÖ « en dernier recours ».
Belga