Le ministre Moustapha Naité dans la "zone interdite" de Kintinia : « c’est la loi qui sera appliquée… »
Le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes poursuit à l’intérieur du pays son périple qu’il a commencé depuis le dimanche 3 avril dernier. Au compte de la journée de ce mercredi 6 avril 2016, le chef du département de la Jeunesse a échangé successivement avec les jeunes des localités de Siguirini, Maléah, Nabou, Franwalia et de Kintinia, tous dans la préfecture de Siguiri.
A Kintinia, localité située à une trentaine de kilomètre de la commune urbaine, et qui abrite les installations de la SAG, les échanges entre le ministre et les jeunes de ladite contrée ont été intéressants. Car, le litige relatif à l’absence d’un directeur sous-préfectoral de la jeunesse (DSPJ) et qui divise depuis un certain moment les jeunes de Kintinia a été débattu sans « aucune démagogie ».
A l’entame des discussions, Moustapha Naité a demandé aux nombreux jeunes présents dans la salle de chanter avec lui l’hymne national guinéen. Après cet exercice qui est à ses yeux un signe fort d’union et d’unité qui doivent exister entre tous les jeunes de la nation, il (Moustapha Naité) a permis à tous ceux qui voulaient intervenir de le faire afin, dira-t-il, pour mettre aux uns et autres de comprendre un peu plus loin dans cette affaire qui n’a que trop duré.
Pour le ministre, les malentendus dans une localité n’apportent rien. « J’ai entendu assez de choses sur les jeunes de Kintinia, mais j’ai promis que le jour que je serais là qu’on va s’asseoir pour dialoguer et de se dire certaines vérités. Il faudrait qu’on accepte tous de respecter la loi. Le président Alpha Condé m’a instruit de venir rencontrer la jeunesse de Kintinia. Je voudrais vous dire que la nomination du directeur sous-préfectoral de la jeunesse pour laquelle vous vous battez relève de la compétence de l’autorité. C’est-à-dire le ministère de tutelle qu’est le département de la Jeunesse, après bien sûr l’accord du Président de la République. Ceci étant, aucun jeune de Kintinia n’a le droit et le pouvoir de dire que c’est à lui de désigner le DSPJ d’ici. Comme le disent les blancs, la loi elle est dure, mais c’est la loi. C’est pour vous dire que l’autorité est libre de nommer qui il veut au poste de DSPJ à Kintinia. C’est ça la vérité et c’est ça que vous devez tous comprendre. C’est la désignation du président de la jeunesse qui vous revient et c’est lui qui parlera en votre nom devant les autorités. Je m’attendais de votre part à un discours qui comporterait des doléances, mais malheureusement tel n’est pas le cas », dira-t-il entre autres.
Poursuivant, il a mentionné sans détours aux jeunes protagonistes de ladite localité que force reste à la loi et que c’est la loi qui sera appliquée dans ce différend qui les a mis malheureusement en opposition. Il a par ailleurs transmis à ces jeunes de Kintinia le message d’encouragement du Président de la République, Alpha Condé. Et que le Gouvernement est en train de se battre par tous les moyens pour créer de nombreuses opportunités d’emplois et d’épanouissement aux couches juvéniles guinéennes.
Aux dernières nouvelles, le ministre et sa suite rencontreront ce jeudi 7 avril 2016, les jeunes d’autres sous-préfectures et ceux de la commune urbaine de Siguiri pour leur transmettre le message du Chef de l’Etat.
Nous y reviendrons !
Youssouf Hawa Keita, envoyé spécial
+224 666 48 71 30
DJIGUI haiba
Les jeunes de Boure ne sont pas divisés, mais des tendances politiques pour des courses au fauteuil de la DSPJ existe.Maintenant que les procédures ont changé le ministère de la jeunesse fera bien de designer un représentant que de se répéter. Refuser que mon concourant monte n’est pas une division(DHC).