Retrait des FVG des pourparlers:  « nous allons reprendre les manifestations» (Tidiane Conté, UFR)

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L’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Républicaines (UFR) s’est tenue samedi, 29 avril au siège national du parti. Membre des Forces vives de Guinée, le parti de Sidya Touré estime que le retrait de sa composante du dialogue dirigé par le Premier ministre est juste légitime. Un fait qu’il explique par le non respect des préalables.
«Nous avons essayé de donner une chance aux religieux afin d’intervenir pour que nous puissions ouvrir un cadre de dialogue inclusif. Pour cela, il y avait des préalables, notamment le cas des  prisonniers, de Foniké Menguè et Cie et les leaders qui sont en exil. Pour le cas de Foniké, ça ressemble à donner le trophée à Hitler au détriment des démocrates occidentaux. C’est les gens qui se sont battus contre le 3e mandat mais qui se trouvent en prison c’est des choses anormales qui sont créées par le CNRD.
Nous avons estimé que les problèmes soient résolus mais on a vu qu’on a constaté qu’on tourne en rond, que les religieux sont dans l’incapacité de trouver des solutions. Ça se voit que quelque part là où ça doit se décider ça ne se décide pas. Malheureusement les conséquences sont connues. Nous allons reprendre les manifestations. C’est notre droit , nous politiciens quand on n’arrive pas à nous faire entendre par le dialogue, nous allons manifester. Nous allons demander à nos militants de se mobiliser. Au moment venu, les Forces vives vont donner les instructions et ces instructions seront respectées. Nous avons compris que ceux qui doivent décider ne veulent pas décider
Il est temps que le président de la transition prenne sa responsabilité », a déploré Tidiane Conté, membre du bureau exécutif de l’UFR.
Concernant les séries de manifestations enregistrées par les enseignants, Tidiane Conté condamne cette situation. Pour lui , il est temps pour le CNRD de se remettre en question.
«On est contrarié du fait d’installer les caméras de surveillance dans les salles, pendant qu’on ne peut pas payer les contractuels c’est les priorités . Ils travaillent dans les conditions extrêmement difficiles,  ils font beaucoup de sacrifice. Donc de grâce, les autorités de la transition doivent faire beaucoup attention à ce problème très sensible. C’est une question de survie pour eux », a-t-il conclu.
Mayi Cissé 

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