Le SG de la gare routière de Bambeto au Ministère des Transports : « nous ne sommes pas contre l’informatisation »
Le secrétaire général de la section syndicale des transports de la communale de Ratoma a réagi ce vendredi 2 juin au communiqué du ministère des Transports relatif à la date butoir du 30 juin 2023 relatif au renouvellement des anciens permis de conduire et la reimmatriculation des véhicules et autres engins roulants. À en croire ce responsable syndical, ils vont continuer à travailler sur leurs revendications.
Elhadj Mamadou Yaya Baldé dit avoir accueilli cette décision avec sérénité étant une organisation socioprofessionnelle qui a pour vocation de maintenir la paix et la mobilité financière, ils ne peuvent pas dire le contraire de ce que le gouvernement dit. « Mais nous pouvons poser nos doléances positivement. C’est ce que nous avons fait pour la première fois quand ils avaient fixé le délai. Nous avions fait nos remarques et nous avions demandé des choses concernant les plaques d’immatriculation et les prix des permis de conduire. Nous avions formulé des demandes que nous avions déposées auprès du gouvernement. C’est ce qui a motivé le premier report jusqu’au 30 juin », rappelle M. Baldé au bout du fil depuis l’intérieur du pays.
Au jour d’aujourd’hui, dit-il, » Ce sont ces mêmes démarches qui continuent. Nous sommes en train de négocier. Nous continuons nos démarches auprès du gouvernement sur les points que nous avions revendiqués. Mais nous n’avons pas dit qu’on ne va pas informatiser nos documents. Nous ne sommes pas contre l’informatisation. Il faut que tous les documents soient désormais des documents biométriques. Nous avons vu par exemple les cartes d’identité, les passeports, les permis de conduire. Au niveau du transport aussi, on ne peut pas rester sans que les documents soient mis en biométrie ».
À la question de savoir si la date du 30 juin est tenable, Elhadj Mamadou Yaya Baldé a répondu: « Nous observons, parce que c’est une date donnée par le gouvernement. Nous ne pouvons pas dire que ce n’est pas tenable parce que nous ce n’est pas une date qu’on avait demandée. On va continuer à travailler sur nos revendications. Si le gouvernement nous satisfait, ce n’est pas un problème. Nous, on avait demandé une doléance, parce que dans les autres pays ça a été biométrisé. Donc, il n’y a pas de raison que ça ne soit pas en Guinée. Nous ne sommes pas contre, parce que nous devons aller ailleurs », a-t-il laissé entendre.
Mamadou Yaya Barry