Koundara : une handicapée tuée sur la route du camp militaire (témoin)

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L’insécurité prend des proportions inquiétantes à Koundara, une préfecture relevant de la région de Boké.  Quelques jours après l’assassinat d’une mère de famille à son domicile, une autre femme âgée de 25 ans, a été tuée et jetée dans la rue.  Le crime s’est produit dans la nuit du samedi 6 au  dimanche 7 mai aux alentours du camp militaire. Cette fois-ci la victime se nomme  Oumou Hawa Kanté, est une vendeuse de carburant, et handicapée.
Joint au téléphone, Thierno Amadou Diallo, citoyen de la localité témoigne: « C’est le matin, lorsque je suis allé à la gare routière, j’ai eu vent qu’une autre femme a été tuée, pour la deuxième fois. J’ai demandé où ça ? On m’a dit, c’est la zone située vers le camp militaire. Sur la route de Kandayda, tout près d’une école privée. C’est là-bas où la victime vend de l’essence. C’est une handicapée. Elle s’appelle Oumou Hawa Kanté, fille de Khalifa, elle est âgée de 25 ans. Donc hier samedi aux environs de 22 h, elle était partie acheter de l’athieké. À son retour, elle est tombée sur ses bourreaux, ce matin lorsque nous nous sommes rendus sur les lieux, on a trouvé sur place, le sachet plastique contenant cette nourriture. Sa dépouille était abandonnée derrière une maison, ses chaussures étaient éparpillées. Après l’avoir assassinée, ils ont pris son pagne pour la couvrir avec, ils ont également bouché son nez avec du coton ».
Dans la foulée, notre interlocuteur  a dénoncé  la recrudescence du grand banditisme dans la préfecture de Koundara. Tout en pointant du doigt, l’irresponsabilité des services de sécurité, à faire face à ce phénomène.
 » Toutes les autorités ont été informées. Elles étaient toutes sur le lieu du drame.  Pour les enquêtes, lors du premier meurtre, on nous avait promis qu’ils allaient retrouver les auteurs présumés. Mais nous constatons que ce n’est pas une véritable enquête qui a été ouverte. Tout ce qu’ils font c’est de traquer les paisibles citoyens aux environs de 21 h, 22 h, sous prétexte que c’est une patrouille. Une fois qu’on t’arrête, on t’envoie à la police, pour te faire payer soit 300 ou 500 mille fg. Nous, nous imputons cette responsabilité aux services de sécurité, puisqu’ils ne font pas bien leur travail » , a fustigé notre interlocuteur.
À noter que la victime a été inhumée ce dimanche aux environs de 17h. Les présumés auteurs quant à eux, courent toujours.
Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé
 
620 44 25 83

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