Diécké (Yomou): un proviseur accusé d’avoir violé une de ses élèves dans la douche de son bureau, le parquet précise…

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Le viol devient un fléau qui prend de l’ampleur en Guinée. Même dans le milieu scolaire, cette pratique existe pourtant un lieu où ces actes sont formellement interdits par le règlement intérieur qui régit l’éducation.
Dans la sous-préfecture de Diecké, préfecture de Yomou, au sud du pays, une élève aurait été victime de viol par son proviseur d’école.  Le juge de paix de Yomou, Bangaly Feindouno déjà saisi du dossier est revenu sur les circonstances.
Selon lui, le proviseur aurait tenté à maintes reprises de commettre sa sale besogne sur son élève qui est mariée et mère de deux enfants. Il l’aurait invitée un jour dans un motel à Diecké.
« Fassou aurait donné, un billet de 10000, de prendre moto taxi d’aller l’attendre dans un motel de Diecké, selon la victime. Elle a montré l’argent à  l’une de ses camarades qui est témoin. Elles se sont donc partagé l’argent. Elle a refusé donc d’accepter. Parce qu’elle se dit qu’elle est mariée », a expliqué le juriste.
La jeune mère qui se trouvait dans le viseur de son proviseur, serait tombée dans le piège. Ce jour, le proviseur aurait demandé au chef de leur classe de l’appeler. Et ce jour pour elle, malheureusement, l’école s’était presque vidée.
« Je vous ai vraiment fait des avances vous n’acceptez pas mais aujourd’hui on va passer à l’acte. La fille aurait insisté. Mais elle n’a pas pu éviter. Par peur, le proviseur l’a tirée par la force en l’envoyant dans sa toilette et commettre ainsi sa sale besogne », raconte le juge de paix.
Cette affaire qui remonte au mois  d’avril 2022 n’a jamais été portée devant les services de sécurité. Car la fille aurait été menacée par son bourreau de n’expliquer à personne ce qu’elle a subi au risque de voir son dossier sali par le proviseur.
Mais avec la blessure morale et physique, elle décida finalement d’expliquer son cauchemar à son mari qui décida de porter plainte.
« Elle ne faisait que pleurer la nuit. Mais par peur, elle ne voulait pas expliquer la scène à son époux. Un jour maintenant son mari lui a demandé qu’est ce qui ne va pas ?
C’est ainsi qu’elle a dit aujourd’hui je vais prendre le courage pour vous expliquer.
J’ai été victime de viol dans le bureau de mon proviseur. Il m’a violée dans sa douche.  Il m’a menacée de n’en parler à personne. Voilà comment son mari a décidé de prendre le dossier en portant plainte contre le présumé violeur. »
De son côté, le juge de paix indique que toutes les dispositions ont été prises pour faire la lumière sur cette affaire.
Déjà les ONG de défense des droits de l’homme ont également pris le dossier en main pour que justice soit rendue.
L’action sociale est aussi informée et les mesures sont prises par ces acteurs.

Amara Souza Soumaoro, correspondant à N’zérékoré
621-94-17-77

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