Processus de Kimberly: lancement officiel des travaux de la Réunion annuelle de la planification des activités de la Coalition de la société civile

«Dans le secteur de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE), on estime que : Environ 300 000 personnes travaillent directement dans le secteur et que 1,5 million de personnes supplémentaires bénéficient indirectement de cette activité économique en Guinée, 300 000 artisans miniers avec 1,8 millions de personnes à charge en Sierra Leone, 100 000 artisans miniers avec 600 000 personnes à charge au Libéria et 500 000 artisans miniers avec 600 000 personnes à charge en Côte d’Ivoire. Ainsi, les recettes potentielles de l’EMAPE pour les pays membres de PKCSC sont considérables, mais le commerce du diamant reste difficile à contrôler dans certains pays».


«Le processus de Kimberly est un processus qu’on a commencé pour endiguer de fait que nos diamants soient utilisés pour financer les guerres et la société civile était à l’origine de ce processus. Donc je peux dire que le processus a contribué à diminuer les guerres qui utilisaient les diamants pour leur financement. On peut penser au Libéria, à la Sierra Leone et à l’Angola. Aujourd’hui, c’est une exigence il faut qu’il ait un certificat pour que le diamant quitte un pays pour être vendu, sans certificat, qui peut dire que ce diamant là n’a pas contribué au financement de la guerre ? C’est quand-même un acquis. Certes le diamant n’est plus utilisé à 100% pour financer les conflits mais nous voulons en tant que société civile que le diamant contribue au développement surtout des pays où ils sont produits et aussi dans les communautés là où l’exploitation se passe», a-t-il expliqué.
