Saisie de devises à l’aéroport AST de Conakry : « ce n’est pas un montant à priori qui est détourné des caisses de l’Etat », dit Charles Wright
Le garde des sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme s’est exprimé sur la saisie de devises effectuée le 18 septembre dernier, à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré (AST) de Conakry avec un Bissau-guinéen, résidant en haute banlieue de la capitale.
Alphonse Charles Wright a rassuré d’emblée que les devises saisies ne proviennent pas des caisses de l’Etat.
Le garde des sceaux a indiqué que la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières (CRIEF) est saisie de l’affaire et annonce qu’une enquête est ouverte pour déterminer l’origine de l’argent.
« Il y a une enquête qui est ouverture autour de cette saisie d’argent au niveau de l’aéroport. La dernière nouvelle, c’est que la CRIEF est saisie. Ce que je peux vous dire, ce n’est pas un montant à priori qui est détourné des caisses de l’Etat, il faut le dire tout de suite. Ça n’a rien à voir mais, puisqu’il y a une forme de blanchiment d’argent qui s’installe dans notre pays et d’ailleurs dans la sous-région, notre politique pénale aujourd’hui, c’est de lutter contre ça. Donc, il faut vraiment une enquête très très approfondie qui doit se faire. Et pour moi, la chose la plus importante, c’est que la justice est en train de faire son travail de manière indépendante et je crois que c’est ce qui va être fait », a déclaré Alphonse Charles Wright dans le JT de Djoma TV.
Par ailleurs, lepetitdepute, media en ligne croit savoir que les devises composées de : 670 000 dollars américains, 2 368 960 euros, 94 530 francs suisses et 280 livres sterling ont été saisies avec M. Gomes Santos Castanheira Mario, un Bissau-guinéen, résidant à Démoudoula, dans la commune de Ratoma.
Le site d’information souligne que les douaniers verbalisateurs ont prononcé « la confiscation pure et simple » des montants et lui ont infligé « le paiement d’une amende comprise entre une et cinq fois la somme sur laquelle a porté l’infraction ainsi que la saisie de ses documents de voyage ».
Mamadou Ba