Préparatifs des examens : « dans toutes les écoles de Matam, nous sommes à peu près à 100% des programmes » (DCE de Matam)

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À quelques jours des examens nationaux, notre rédaction s’est rendue dans la commune de Matam, pour connaître le niveau d’avancement des programmes, savoir si tout est mis en place pour le bon déroulement des examens, avoir une idée large sur les préparatifs de ces examens. Rencontré, Ibrahima 2 Barry, directeur communal de l’Education de Matam nous a rassurés, que les préparatifs des examens nationaux, tendent vers la fin.

« Nous avons  commencé à Matam, cette préparation des examens, depuis le premier jour de l’ouverture. C’est d’abord comment distribuer les emplois du temps, nous avons fait  tout cela, tout le processus pédagogique a été respecté. Nous avons suivi les enseignants  en situation de classe et les élèves aussi.  Il y a eu des inspections pédagogiques, il y a eu l’encadrement rapproché et finalement nous sommes en fin d’année. Nous avons constaté que le calendrier scolaire et le calendrier qui a été élaboré par l’inspection générale, par rapport à l’évolution des programmes a été respecté parce qu’il n’y a pas eu de dérangement pendant le processus de l’enseignement d’apprentissage. C’est ce qui fait que  dans toutes les écoles de Matam, nous sommes à peu près à 99%,100% des programmes. Donc les programmes bouclés, les examens sont en partie réglés. Et ensuite, après la vérification des programmes, nous avons identifié les centres d’examen, nous avons identifié tous les élèves qui doivent être candidats aux différents examens. Ces élèves identifiés ont été tous répertoriés, ils ont tous reçu des numéros photos et aujourd’hui ils sont en possession de leur carte photo spéciale examen. Ça c’est au niveau des trois examens. Les centres d’examen à Matam ont été tous répertoriés et chaque élève est logé dans un centre, dans une salle d’examen », a-t-il lancé.

Poursuivant son intervention, il est revenu sur ce qui les a amenés à commencer les examens par l’entrée en 7ème.

« L’expérience de 2021 nous a montré qu’il faut  commencer par les petits puisque nous savons ce que ça  donne comme résultat. Donc, cette année l’expérience a prouvé  qu’en commençant par les tout petits, ça réussit effectivement et dans la distribution des candidats au niveau des centres, nous avons tenu compte de la proximité des candidats par rapport aux différents centres choisis. Mais vous ne trouverez pas toute une école dans un centre. C’est que les enfants sont répartis  de sorte qu’il n’y a pas plusieurs enfants dans le même centre et de la même école, mais les enfants nous avons tenu compte de la proximité. Au niveau du brevet et du baccalauréat, la répartition c’est par ordre alphabétique. On ne peut pas dire, il faut que le candidat soit proche de son domicile, mais ils sont tous programmés dans la commune de Matam », a avancé le DCE

Plus loin, monsieur Barry a dit que toutes les dispositions ont été prises pour empêcher les cas de fraude. « Vous savez depuis l’année dernière, avant les caméras de surveillance, il y a d’abord un processus qui a été suivi, il y a la prestation de serment. Et cette prestation de serment, nous avons commencé cette année par le premier patron de l’enseignement pre-universitaire, à travers le ministre Guillaume Hawing. Les cadres de son département ont prêté serment à date à Matam, tous les acteurs de l’encadrement liés au processus des examens ont prêté serment et le vendredi à partir de 11heures, c’est la prestation de serment dans toutes les 5 zones choisies de Matam par rapport aux enseignants qui sont revenus pendant ce processus d’examen. Là c’est une partie de la préparation, ensuite, nous avons fait des campagnes de sensibilisation au niveau des candidats, des enseignants par rapport au port de téléphone dans les centres d’examen parce que c’est éliminatoire. Nous avons fait une campagne même par rapport aux montres parce qu’il y a des montres qui peuvent faire l’objet de transmission des fraudes, des montres qui ont des réseaux sociaux. Par rapport aux caméras de surveillance, moi c’est quelque chose que j’ai apprécié parce que c’est dissuasif. À Matoto par exemple, les installations ont commencé, là c’est de façon progressive. Les détecteurs de métaux seront utilisés, les caméras de surveillance seront utilisées », a-t-il indiqué.

Ensuite, il a donné les statistiques des candidats par niveau. ‘’Au niveau du certificat d’études élémentaires, Matam a présenté cette année, 6336 candidats, dont 3210 filles. Ces candidats sont répartis entre 14 centres. Au niveau du BEPC, Matam va présenter cette année, 4961 candidats, dont 2326 repartis entre 9 centres. Au niveau du Bac, il y a un effectif total de 3455 candidats dont 1500 filles, toutes options confondues et qui seront répartis entre les 8 centres retenus pour cette année à Matam. Les enfants sont déjà identifiés, les PV sont affichés. Et de l’autre côté, nous sommes  actuellement confrontés à des difficultés, c’est le moment de le dénoncer c’est par rapport aux candidats qui n’ont pas voulu obtempérer, qui ne sont pas venus encore prendre les photos et ce qui est sûr, à Matam cette année, aucun candidats ne sera dans un centre d’examen, si tu n’as pas ta carte spéciale examen avec la photo c’est une source de fraude et c’est formellement interdit », a-t-il averti.

Avant de terminer, monsieur le DCE a lancé un appel à l’endroit des élèves, des parents d’élèves et des enseignants.

« À l’endroit des parents d’élèves, ils n’ont qu’à soutenir de façon honnête et juste les examens nationaux.  En expliquant eux-mêmes aux élèves, les conséquences dangereuses de la fraude . À côté de cela nous leur souhaitons bonne chance. Et nous disons aux  candidats, que les examens nationaux ne sont qu’une évaluation, ils ont passé toute l’année à être évalués c’est la même chose.  Être serein, travailler selon ce qu’on connaît, évité de voler, de tenter d’être volé. Aux enseignants que c’est un métier noble c’est le couronnement de ce que nous avons fait pendant l’année, donc, nous avons déjà prêté serment, nous leur demandons de faire un travail correct », a-t-il conseillé.

Christine Finda Kamano

 622 716906 

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